♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: La dernière des cracheuses de feu... Mar 1 Nov - 21:59
" Que le vent gonfle vos ailes "
REXIA
Eclot il y a environ une vingtaine de printemps – La dernière des dragonne, à la recherche de son père et de l’amour – Fille adoptive des druides
Psychologie et physionomie
-Caractère : Je suis une jeune dragonne intelligente, rusée et très débrouillarde. Même si j'aime profondément les druides, qui sont ma famille d'adoption, il n'est pas rare que je m'éloigne d'eux, parfois plusieurs jours d'affiler, lorsque je pars pour chasser, ou encore juste parce que j'ai besoin d'un peu de solitude, et, bientôt, lorsque j'irais passée du temps aux cotés de mon père. J'adore voler. Pour moi, rien n'est meilleur pour se remettre d'aplomb que de me dégourdir les ailes, de ressentir la caresse du vent sur mes écailles, de l'entendre claquer à mes oreilles, surtout celui du printemps, lorsqu'il n'est ni trop chaud, ni trop froid, mais juste tiède. Je suis une bonne chasseuse et j'apprécie ce sport, cependant je respecte les lois de la nature que m'ont enseignés les druides, et ce n'est pas pour autant que je chasserais et que je tuerais sans raison, pour le simple plaisir. Je ne tues que pour manger, ou pour me défendre, ou pour défendre ceux à qui je tiens, bien que mon pêché mignon, ce soit la gourmandise. J'aime aussi observer la pleine-lune et les étoiles, ce qui pour moi est le plus beau spectacle au monde. J'ai trop tendance à foncer tête baisser et à aimer le danger. Je suis une tête de mule, et je suis souvent homnibullé par mon but dans la vie, par ce que je considère comme ma destinée, par mes rêves et mes espoirs : tuer un jour le misérable bipède qui a osé massacrer les miens, ramener la magie au pouvoir, retrouver le dernier mâle de mon espèce et peut être, ensemble, pouvoir redonner une chance à la race des dragons. Je voues une haine sans limite à l'humanité, elle me dégoûte, je rêve de leur faire payer la casi-disparition des dragons. Joueuse et blagueuse, j'aime me moquer de mes ennemis, et de temps à autres, de mes amis ^^ J'ai un coté sarcastique et je suis un peu... oh, juste un peu xD... gamine. Je suis cependant très susceptible et rancunière, et je pourrais me mettre facilement en colère si on m'insulte. Je déteste être ignoré. Je possède un caractère rebelle, un peu mâle-manqué, et je ne me laisse pas marcher sur les pattes. J'ai du répondant et je n'hésite pas à dire ce que j'ai sur le coeur. Les druides passent leurs temps à me cacher, et à tenter de me convaincre d'attendre, que pour ma survie, je ne dois pas me montrer, et donc ne pas attaquer Uther et son royaume. Mais je me sens toujours frustrée et lâche de devoir ainsi rester terrée comme un lapin dans son terrier tandis qu'au dehors le loup creuse. Ma patience à des limites, et bientôt, le roi félon goûtera à la vengeance des crocs de la dernière des dragonne au monde. J'ai l'habitude, lorsque je m'ennuie et que je n'ai rien d'autre à faire, de me lécher mes griffes, ce qui chez-moi est devenu une sorte de tic. -Physique : Je suis une magnifique... oui, magnifique, celui qui dira le contraire se prendra un coup de crocs dans le derrière... représentante de mon espèce, une grande dragonne quadrupède aux écailles tranchantes, en forme de losanges et d'un rouge éclatant, faisant ressembler mes écailles à de gros rubis scintillants lorsque les rayon du soleil ou même ceux de la lune viennent se refléter sur elles. J'ai un long museau ovale, en forme de bec, couronné par deux grands yeux de la couleur de l'ambre, dont le regard peut être doux et amical envers mes amis et sombre et féroce envers mes ennemis. Parcourant ma nuque du haut jusqu'au bas, je possède une grande crinière de longues pointes acérées, taillées comme des pieux, qui au sommet du crane est entourée par deux longues cornes pointues. J'ai apprise en grandissant à utiliser ma tête dans une attaque en balancier, comme les humains se servent d'une masse d'arme, pendant les batailles, pour y empaler mes adversaires. Mes larges ailes de chauve-souris sont légèrement plus longues et fines que la normal des autres membres de ma race et de mon âge. Cela les rend plus fragile et ne me confère pas une très bonne endurance, mais fait de moi une dragonne très rapide et agile en vol, me donnant de grande facilités dans les airs, et me rendant également silencieuse, me permettant d'observer facilement sans me faire remarquer et faisant de moi une chasseuse implacable.
Raconte-moi une histoire ...
J'ai été pondue il y a plus de vingt ans de cela, de l'union d'un grand et puissant dragon aux écailles dorée, et d'une majestueuse et féroce dragonne dont j'hérita de la couleur. Mon oeuf vit le jour dans une des grandes grottes au sommet d'un volcan, éteint depuis des générations, qui domine l'extrême Nord du pays de sa grandeur. C'était une nuit fraîche d'automne, et mon père était agité, stressé, il faisait les cent pas devant l'entrée de la caverne à l'intérieur de laquelle vivait la dragonne de son cœur. A l'intérieur, on pouvait entendre les cris de douleurs de celle-ci. Le mâle était inquiet. Il aurait temps aimé pouvoir être auprès d'elle, pouvoir l'encourager, pouvoir peut être même trouver un moyen de l'aider. Mais il savait qu'il ne pouvait et qu'il ne devait pas entrer : il serait inutile, il ne ferait que la stresser davantage, et de toute façon, elle le lui avait formellement interdit. Les cris cessèrent un petit moment, laissant place au bruit de la respiration rapide d'un halétement. Le dragon s'avança lentement, commença à entrer... son imposante patte se posa sur le crâne d'un cerf qu'il avait chassé le matin-même pour elle, qui craqua sous son poids, et à l'intérieur, la femelle poussa un grognement pour lui ordonner de reculer. Le travail n'était pas terminé ! Et les cris reprirent donc de plus belle. Il passa à nouveau quelques minutes, puis il y eut à nouveau une accalmie, puis ils recommencèrent, et se calmèrent pour la troisième fois, puis reprirent, puis se recalmèrent... et là, ils ne reprirent pas. A l'intérieur de la grotte, le silence n'était plus rompu que par le faible bruit du vent qui se faufilait à travers les nombreuses galeries... le mâle se risqua alors à pénétrer dans la grotte : il se faufila par le grand trou qui marquait l'entrée, et s'avança vers la fond. Là, il trouva sa compagne, confortablement couché sur le coté, les pattes-avants croisées, installé contre la parois de la caverne, penché sur ce qui ressemblait à quatre grosses pierres grises et lisses. Les oeufs étaient posés en équilibre contre le rond et confortable ventre de leur mère. Celle-ci cessa un moment de souffler le puissant feu qui ronflait à l'intérieur de son ventre sur eux, et leva ses yeux d'ambre vers ceux de son compagnon. Leurs regards se croisèrent, et le dragon alla donner une lèche affectueuse sur le museau de sa femelle. Ils venaient d'avoir leur première portée ensembles... C'est ainsi que nous avons été pondu, mes trois frères et soeurs et moi-même. Tendis que, confortablement installés à l'intérieur de notre solide coque protectrice, nos embryons se développaient lentement, nos parents s'occupaient de notre bien être, et préparaient notre venu... notre mère ne bougeait plus. Elle restait toujours à l'intérieur de la caverne, à chaque heures du jours et de la nuit, couchée sur nous quatre, à nous réchauffait avec sa chaleur corporelle, ou, de temps à autre, nous faisant prendre une bonne douche de son souffle ardent, afin que nous restions à la température minimum obligatoire pour notre survie. Et, pendant ce temps, notre père s'occupaient de son bien être à elle. Il se chargeait de chasser assez de proies pour tous les deux, surtout pour elle, qui avait été affaibli par la ponte, et aussi de mettre de la nourriture de coté pour que le jour où ses quatre petits dragonneaux braillards et affamés sortiraient de leurs oeufs, ils aient de quoi de se mettre un véritable festin sous le croc. Mais malgré tout-celà... malgré tous les efforts qu'ils firent pour nous permettre de survivre, ils ne nous virent pas éclore. D'ailleurs, les quatre oeufs ne survécurent pas tous, et moi je devrais grandire sans connaître mes parents... Cette nuit là, c'était la pleine lune... pas un nuage, les étoiles brillaient de mille feus... rien qui ne pouvait laisser imaginer à un mauvais présage... il tombèrent sur mes parents durant leur sommeil, les prenant en lâche, à une trentaine contre deux. Il faut dire que nous n'étions pas nés à la meilleur des périodes, nous étions loin de l'âge d'or de notre race. L'époque de notre ponte avait été marquée par la triste mort de la femme du seigneur humain, Uther Pandragon, ainsi que par la naissance de sa haine pour la magie et du bannissement de celle-ci. En réalité, mes parents étaient le dernier couple de dragons encore en vie, mais lorsque ce sale ver-de-terre appris, par ses espions, où était caché notre nid, il y envoya ses meilleurs tueurs de dragons, espérant en finir avec notre espèce. Un combat féroce suivi leur violation de notre territoire. Plusieurs hommes se firent tués, mais finalement ils eurent le dessus, sans doute à cause de leur nombre et de leur attaque en traître. Notre mère se défendit, et nous défendit, comme une véritable furie, rendu encore plus féroce par l'instinct maternel qui la poussait à empêcher les hommes de mettre la main sur nous. Malheureusement, dans sa rage envers les bipèdes pour protéger ses petits, elle griffa, mordit, frappa, cracha... et, sans s'en apercevoir, fut la responsable de la morts de trois d'entre-nous : elle écrasa accidentellement les oeufs, tendis que les humains l'asticotaient avec leurs lances et leur arcs... et finalement, ce fut la fin : après que l'un d'eux ai réussi à lui couper une aile avec un grand coup de hache, ils la firent reculer jusqu'au bord du volcan et elle fit une chute mortel de la montagne de feu. Mon père, lui, s'était battu de son coté, et la dernière chose qu'il vit de la dragonne de son coeur, lorsqu'il tourna le regard en entendant son hurlement, ce fut sa tête aux écailles de rubis, la peur dans son regard, sa haine et son dégoût envers ses assassins, alors qu'elle chutait et disparaissait de son champ de vision. Il aurait été encore temps, il aurait encore pu la sauver, si seulement il était parti plus tôt. Mais au moment où il avait déplié les ailes pour prendre son envol, son regard était tombé sur son nid, et son coeur se serra lorsqu'il vit qu'il ne lui restait qu'un seul oeuf. Il était devant un dilemme : qu'est-ce qui était le plus important, pour lui ? La survit de sa compagne, ou la survie de son petit ? S'il partait pour la sauver, les chasseurs allait sans doute en profiter pour le détruire... et son temps de réflection fut trop long. Son ouïe fine lui rapporta le sombre bruis d'une grande masse puissante qui s'écrasait sur les rocher. Fou de rage et de douleur, il se remit à frapper les deux-pattes à coups de griffes et de crocs. Puis, d'un coup, il se dressa sur ses pattes arrières, et se mit à battre puissamment des ailes, ce qui eut pour effet créer de puissantes bourrasques qui désarçonnèrent ses ennemis et de les firent tomber. Le temps qu'ils reprennent leurs esprits et se relèvent, et la grande bête d'or s'était déjà propulsé, avait déjà saisit son dernier bébé et avait déjà fuie le volcan à tir-d'ailes, faisant de son mieux pour ne pas jeter un coup d'oeil au pied de celui-ci. C'était fini... le temps des dragons était révolu... sa femelle était morte, et lui, il était le dernier représentant de la plus ancienne et puissantes des races qui n'ai jamais foulait ce monde et son ciel. S'il n'avait pas eu une bonne raison de prendre la fuite, il serait sans doute resté là-bas et se serait battu jusqu'à la mort, emportant avec lui le plus de ces misérables humains possible. Mais, entre ses pattes-avants demeurait encore pour lui une raison de vivre : il devait mettre le dernier de ses oeufs à l'abri, le protéger de la colère de Pendragon. Mais il savait aussi que celui-ci le ferrait pourchasser sans relâche. Bien que cela lui déchiré le coeur, pour protéger son oeuf, il ne pouvait pas le garder avec lui. Il devait le cacher... après avoir volé durant trois jours et trois nuit, épuisé, mais décidé, mon père descendit en direction de la forêt, où il creusa un profond trou. Après avoir soufflait sur celui-ci une longue colonne de feu pour qu'il soit aussi chaud qu'un brasier, il m'y déposa, et me recouvrit de feuille pour me cacher au regard du monde. Et il partit, sans jeter un seul coup-d'oeil en arrière... il partie pour sa longue fuite, m'abandonnant à mon triste sort. Car malheureusement, le nid qu'il m'avait confectionnait était plus que rudimentaire. Si je ne trouvais pas rapidement la force d'éclore, ou si quelqu'un qui sache comment faire survivre un oeuf de dragon ne me trouvait pas rapidement, j'allais mourir de froid. Il le savait, mais il savait aussi que ce qu'il venait de faire était la seule solution pour que j'ai ne serai-ce qu'une chance infime de survie. Combien de chance y avait-il ? Combien de chance y avait-il pour qu'un humain passe justement par-là, alors que la chaleur du souffle de mon géniteur avait finit par s'estomper, et que mon embryon qui reposé à l'intérieur de la coquille commençait lentement à dépérir ? Et combien de chance y avait-il que cet humain ne soit pas un des sous-fifre de Pendragon, mais au contraire, un autre des êtres qui devaient fuir la tyrannie du roi déchu ? Et combien chance y avait-il que, comme par hasard, en faisant une cueillette de champignons, il se prenne les pieds dans une racine et chute dans le trou que mon père avait creusé pour moi ? Oui, il n'y avait pas beaucoup de chances pour que tout-cela arrive, je vous l'accorde... et pourtant, ça arriva. La hasard fait parfois bien les choses. Et quand le druide à qui tout cela arriva sortit de mon nid, il tenait entre ses mains la pierre grise qui formait ma coquille. Il la caressa doucement, et sentit encore de la vie filtré à travers. Une vie faible et presque éteinte, mais une vie quand-même. Il se dépêcha donc de me ramener jusqu'à son camp, où lui et ses semblables firent tout ce qui était en leurs pouvoirs pour me maintenir en vie. Ils allumèrent un grand feu de bois, y déposèrent mon oeuf, et pendant près de trois mois, ils durent le surveiller, ils durent rester prudent et faire de leur mieux pour que le feu reste à une température suffisante. Ils se servirent même de leur magie pour redonner à mon embryon un peu de ses forces et sa vitalité. Et, un matin, alors qu'ils venaient vérifier le lit de braises sur lequel je reposé, ils ne trouvèrent que des morceaux de coquilles vides. J'avais éclos durant la nuit, et ils découvrirent mon petit corps de dragonnette, fragile et encore si inexpérimentée dans la vie, dans leur garde-mangé, entrain de déchiqueté des morceaux de viande de bœuf séchées. Je grandis donc parmi ma nouvelle famille : les druides. Au file des années qui s'écoulèrent, je me développa, je développa mon physique, mon caractère, ainsi que mes capacités dragonniques. Ma famille d'adoption m'aimait, et le les aimait également. Il m'enseignèrent une bonne partie de ce qu'était la vie. Il m'apprirent à parler. Ils m'apprirent à lire, et même à écrire... avec le bout de ma griffe dans de la terre. Ils m'enseignèrent même une partie de leur magie et m'apprirent à confectionner différentes potions médicinales. Et bien sûr, j'appris ce qu'était une dragonne grâce à la mémoire ancestral de ma race qui coulait dans mes veines et qui se transmettait à chaque nouvelle génération. Je dus apprendre seule à voler, ainsi qu'à chasser, mais il se trouva rapidement que j'étais très douée pour ça, même si ce n'était pas mes parents, comme ils auraient dus le faire, qui m'apprirent à me servirent de mes ailes, de mes crocs et de mes griffes. Dernièrement, alors que vingt ans ont passés depuis que ces humains liés à la magie et à la nature m'ont adoptés, je viens d'atteindre l'âge adulte des dragons, celui de me reproduire, et j'ai donc commençait à cracher des flammes. Mais bon, il ne vaut mieux pas être trop près de moi lorsque je m'entraîne... et, bien sûr, sous leur enseignement, j'appris la triste histoire du déclin de la magie, et de la destruction de mon espèce. C'est de là qu'est né chez moi une haine pour Pendragon et les siens, et mon rêve de les anéantirs. Les druides prétendent que je suis la dernière de mon espèce... mais je sais depuis des années qu'ils avaient tors, car chaque fois que je passais près du chateau de Camelot, je sentais une odeur... MON odeur, l'odeur du dernier des dragons. Je sais que mon père est encore en vie, et, pendant un moment, j'avais envisagée d'attaquer les humains seule, afin de le libérer... mais au final, il n'eut pas besoin de moi, et depuis qu'il s'est échappé, je le cherche sans relâche...
Eh toi derrière ton écran ?
Bien le bonjour ^^ Vous pouvez m’appeler… comme mon pseudo x) Je suis une pationnée d’animaux et de littérature fantastique. J’ai 20 ans physiquement pour 10 ans d’âge mental, et fière de les avoir, en plus :joker: J’ai trouvée votre jolie petit forum en cherchant sur l’annuaire de Forumactif. Ah, et au fait :
Spoiler:
validé par Sandrine
Ici, tu nous mettra un rp :
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Le soleil avait terminée sa course à travers les cieux d'azur et avait disparu derrière les chaînes de montagnes qui cachaient la ligne d'horizon de l'Ouest depuis déjà plusieurs heures, chassé par le règne de la multitude d'étoiles réunies dans le firmament, qui scintillaient comme de petits diamants vivants, et qui semblaient rires en observant les mortels si petits, si fragiles comparé au reste de la galaxie, depuis leurs perchoirs célestes. La lune était à ce qu'on pouvait appeler son zénith nocturne, une grande lune que cette nuit, rien ne pouvait égaler en rondeur, presque aussi brillante que la grande boule de feu, et qui léchait la terre de ses longs rayons d'argents froids. Tendis que les êtres vivants la journées étaient confortablement installés dans leurs nids, leurs tanières, leurs lits, ou simplement dans un endroit confortable et sûr pour passer la nuit, leurs esprits vagabondant à travers le pays de leurs songes, un monde qui n'appartenait qu'à eux, et où les plus grandes aventures pouvait subvenir au détour du premier chemin, ou au contraire, où il pouvait leur arrivé les pires choses à travers leurs cauchemars, les heures des ténèbres appartenaient aux chauves-souris, aux hiboux et aux renards, qui étaient sortis de leurs tanières afin de reprendre ce qui était pour eux leur quotidien, un quotidien fait de chasses, de rencontres, d'amours, dans un monde où ne régnait que le noir, où ceux qui ne possédaient pas une vue adaptée à cette situation n'étaient pas capable de voir beaucoup plus loin que le bout de leur museau.
Mais tous les habitants de la lumière n'étaient pas encore décidés à aller fermer les yeux... si l'on s'approchait suffisamment du grand et magnifique lac d'Avalon, résident au sein des terres de Camelot, on pouvait voir, de loin, une grande forme, sur laquelle les rayons de la sphère argentée céleste se répercutaient, créant une série de lumières sanguines dansantes dans les airs... la propriétaire de cette grande forme, une immense créature, possédant quatre longues et puissantes pattes, une queue musclée, deux larges ailes de chauve-souris, et une grande tête hérissé de piques, était confortablement couchée sur sur le dot, installé sur un grand rocher qui surplombait les eaux froides et sombre, et d'un côté légèrement effrayante... c'est vrai, qui sait ce qui peut se cacher sous sa surface, quel monstre peut bien ne garder que ses yeux en dehors du liquide, épiant la moindre petite proie inconsciente du danger qui la guette et qui pourrait passer à sa portée ? Va savoir, toi, si le croa que tu viens d'entendre n'est rien d'autre que le cris d'une grenouille qui appel ses semblable à chanter avec elle à la pleine-lune, ou si c'est le gargouillement du ventre d'une bête inconnue... mais la créature qui reposait sur le rocher, elle, ne semblait pas s'en inquiéter plus que ça. Au contraire, son museau de reptile était tourné vers les cieux, tendis que ses deux grands yeux d'une couleur d'ambres pétillants admirer le spectacle qu'offrait la danse des constellation, le sourire de ceux qui étaient perdus dans leurs pensées flottant sur son museau. Son bras avant-droit pendait par dessus la roche, faisant lentement des allez-retour dans un mouvement de balancier, et une griffe acérée en forme de serre trempait à l'intérieur du lac, créant de mini-vaguelettes qui semblaient fuir l'arme mortel pour aller s'écraser contre le rive ou disparaître vers le centre du lac, dans la noirceur des ténèbres de la nuit. Juste à coté du rocher reposé, d'un sommeil éternel, le cadavre d'un cerf, dépecé de toute chaire. Sans détourner le regard des cieux, ni cesser de baigner sa griffe, la magnifique bête leva son autre patte-avant et se mit à la lécher à coups de sa longue langue râpeuse, la débarrassant ainsi des petits bouts de viande et du sang séché de sa proie, qui était tombée sous les puissants coups du lézard géant volant, sans avoir eu le temps de s'enfuir, ni même de comprendre ce qui lui arrivé.
Rexia, une grande et belle dragonne aux écailles aussi rouges et brillantes que des rubis, sans doute la dernière à parcourir ce pays et peut être même ce monde, n'avait pas réussi à trouver le sommeil, cette nuit-là, dans son petit nid qu'elle s'était creusée elle-même, attendrissant le terre à coups de griffes et de queue au file des années, au centre du camp des druides qui l'avaient adoptés et avec qui elle vivait. Elle avait pourtant tout tentée, elle s'était tournée dans tous les sens. Elle s'était tournée d'un coté, puis de l'autre... elle s'était ensuite mise sur le dot, mais n'avait réussi qu'à se faire mal, puis sur le ventre, mais n'avait réussit qu'à se donner le nausée... il n'y avait absolument rien à faire, le marchant de sable refusait de l'emporter, et les portes du monde de ses rêves restaient obstinément fermés à leur propriétaire. Elle en avait rapidement eu marre, et ce n'était pas en restant comme ça, les yeux ouvert dans le noir comme une idiote, qu'elle finirait par réussir trouver le sommeil... bon, en fait si, c'était sans doute comme ça que les choses allaient arrivées, mais restait immobile, à s'ennuyer, elle n'aimait pas ça du tout, alors que pour elle, les choses étaient claires : elle n'avait tout simplement pas sommeil. Elle s'était donc levée et avait traversée le camp sur la pointe des pattes, décidé à se bouger un peu et à aller faire un tour dans le coin qu'elle considéré comme le plus beau et le plus intéressant de la forêt, surtout pendant la nuit : le lac d'Avalon.
Elle n'avait pas voulu tout de suite s'envoler, de peur que les remous de vent ne réveil un des membres de sa petite famille. Mais, après avoir quitté le terrain des tentes et s'être suffisamment éloignée pour ne pas être repérée par les druides, qui auraient surement rouspété en lui disant que ce n'était pas une bonne idée qu'elle parte toute seule... ils avaient raisons, bien sûr, mais bon, elle n'était plus une dragonnette, quand-même... elle avait dépliée ses larges ailes et, dans un bourdonnement... fffrrr, fffrrr, fffrrr,... presque assourdissant, qui avait réveillé quelque corbeaux dans les arbres et une famille de souris qui s'étaient enfuies de leur terrier juste en dessous de ses pattes en l'entendant, avait gagnée les airs... durant son voyage, elle avait entendu un bruit de tonnerre échapper de son ventre. Elle avait faim, cette grosse gourmande ! Par chance, sa vue de rapace, qui perçait sans problème les ténèbres, détecta un vieux cerf blessé, boitillant après s'être apparemment tordu une de ses longues jambes, qui s'était fait distancer par son troupeau et qui, perdant du temps à tenter de retrouver ses amis, n'avait même pas tenté de se mettre à l'abri pour la nuit. Rexia avait lentement, dos au vent, planée dans sa direction, et avant qu'il n'est le temps de réagir, l'avait saisi entre ses serres et l'avait tué d'un coup de crocs dans la nuque. Sa frappe avait été rapide et précise, le cerf n'avait même pas eu le temps d'avoir peur, emporté rapidement par la main froide de la grande faucheuse. Par respect pour ses proies et les druides qui étaient en communions avec elles, c'était comme-ça que la chasseuse aimait tuée : pas de douleur ni de frayeur inutile.
Un puissant vent tiède, venant du Sud, se mit à souffler à travers la forêt, sprintant entre les arbres qui semblèrent danser sous celui-ci, se faufilant à travers chaque fissures de chaque pierres en provoquant un doux et hypnotisant sifflement, tel un serpent géant invisible, glissant dans son vivarium à la recherche de la petite souris prise au piège, que son maître lui aurait glissé pour son petit-déjeuné. Afin de profiter un peu plus de cette douce caresse qui frôlait ses écailles et ébouriffait ses épines, la dragonne rouge dressa le coup, levant la tête bien haute, droite comme un i, ferma les yeux et prit une profonde inspiration, emplissant ses naseaux des douces odeurs du lieu... la vase et les algues, la sèves des arbres, la végétation,... sa carotide se mit à vibrer sous un ronronnement de plaisir. Puis, lorsque le vent se fut calmé, un peu trop vite à son goût, elle se retourna sur le ventre, tout en continuant à regarder la lune, mais cette fois celle qui était reflétée sur le miroir liquide du lac. Rexia était si bien sur son rocher, que si elle n'y prenait pas garde, elle risquait de s'endormir sur place sans s'en apercevoir. Et, fond, cela ne la dérangé pas vraiment. Elle immobilisa sa patte qui avait continuée à surfer sur l'eau, une idée lui traversant tout à coup la tête : et si elle se prenait un bain de minuit ? La nage finirait peut être par la fatiguer... sans plus y réfléchir, la jeune dragonne écarlate poussa sur ses quatre pattes, et glissa doucement dans les flots dans une gerbe liquide et un bruit de SPLAF. Brooouuu, elle était drôlement fraîche ! Mais le lézard géant n'était pas gêné plus que ça : il était vrai que le sang froid des reptiles qui coulait dans ses veines protestait, mais le feu de son corps et son armure naturelle de dragon équilibrait le tout, lui permettant d'apprécier et de rendre tiède la contact doux du liquide sur son corps.
Elle s'immergea complètement. L'eau froide glissait sur ses écailles et à s'immisçait entre-elles. Sous l'eau, c'était presque comme lorsqu'elle volait : elle était libre de chacun de ses mouvements, rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Sauf qu'en plus, le risque de s'écraser si on faisait une cascade un peu trop dangereuse n'existait pas, remplacé par celui de se noyait, qui n'était pas vraiment présent pour elle, car elle était capable de retenir son souffle longtemps. Puis elle ressortit la tête et commença à nager, se servant de ses pattes pour rester à la surface et de sa queue, à la manière d'un gouvernail, comme les crocodiles, pour se propulser. Elle arriva rapidement au centre du lac, et pénétra le cercle lumineux que formait le reflet de la lune sur les flots anciennement calmes, mais maintenant agitées de remous par son passage...
FONDATRICE ♔ Jeune sorciére du futur
Sandrine Delcours
♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mer 2 Nov - 1:07
Oh la fille de Kilgharah ! On peut être copines ? sinon bienvenue mais je sais plus si avec Micjakel on avait dit que les dragons étaient jouables ou pas. Je vais en discuter avec lui mais de mon côté c'est pourquoi pas ! on t'informera de ce qu'il en est ^^
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mer 2 Nov - 1:16
Merci beaucoup pour ton accueil, jeune sorcière ^^ Ce sera bien-sûr avec joie que j'accepte qu'on soit ami, du moment que tu ne vas pas balancer mon existance à Uther Sinon, j'espère que ça ira, et prenez votre temps pour décider, je ne suis pas pressée
FONDATRICE ♔ Jeune sorciére du futur
Sandrine Delcours
♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mer 2 Nov - 1:19
Ah mais t'inquiéte je vais pas te balancer je dois même dire que je suis la fille de Mickael je peux pas l'appeler papa devant tout le monde
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mer 2 Nov - 7:07
Alors on devrait bien s'entendre, magicienne ^^
JOUEUR ♔ Prince de Carmélide
Léodagan de Carmélide
♔ Parchemins : 115 ♔ Date d'inscription : 12/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mer 2 Nov - 7:55
Mmh ... Un dragon ... Moi qui pensais qu'ils avaient tous disparus. Quelle surprise ! Si nos très estimés admins acceptent ton personnage, je veux bien évidemment un lien. Dans tout les cas bienvenu et à plus tard au détour d'un rp peut-être (D'ailleurs, je crois qu'on se connait. Tu as joué une renarde génétiquement modifiée ultra intelligente sur un forum batman un peu mort, il me semble. Je me trompe ?)
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mer 2 Nov - 9:51
Oh, quelqu'un que je connais... effectivement, c'est moi qui ait incarnée Roxane ^^ Et tu y es qui, toi ? Sinon, merci pour ton accueil, et je serais aussi ravie d'un lien, seigneur Léodagan... seulement je ne suis pas sûre qu'il sera amical. Après-tout, je suis une ennemi du royaume
JOUEUSE ♔ Duchesse d'Irlande au caractére bien trempé
Louve d'Irlande
♔ Parchemins : 38 ♔ Date d'inscription : 13/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 0:49
Bon bon bon... Si Sandrine est d'accord, alors moi aussi^^ Après tout, ça peut mettre du piment sur le forum un nouveau dragon! A mon avis tu seras la seule qu'on acceptera.
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 2:17
Je m'en doutait un peu... en tout cas, merci beaucoup, Louve ^^
JOUEUR ♔ Prince de Carmélide
Léodagan de Carmélide
♔ Parchemins : 115 ♔ Date d'inscription : 12/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 9:06
J'étais Calbe Dalton. Le gigolo un peu sociopathe et shooté les bords 8D Pour notre lien, je m'en douterais un peu, qu'il soit négatif. Ca pourrait d'ailleurs être marrant un rp où le chasseur se fait chasser -je te laisserais qui chasse et est chassé ;D. Donc ... bah, bienvenu officiellement (il fallait que je le fasse officiellement ... Le premier et dernier dragon joué sur le forum, ça se fête !) et j'espère avoir la chance de pouvoir te mater les écailles à l'occasion !
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 9:45
Ihih ^^ Alors officiellement, merci beaucoup, Léo' ^^ Dès que ma validation sera terminée, je débuterais un sujet libre... tu pourras y répondre, si tu veux
FONDATRICE ♔ Jeune sorciére du futur
Sandrine Delcours
♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 9:47
Bon puisque Louve est d'accord avec moi, tu seras donc notre derniére dragonnière
Félicitation !
Après avoir tant attendu et vu qu'à présent, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es validé(e) ! N'oublie pas de faire recenser ton avatar ICI. Tu peux à présent créer ta fiche de lien et de topics et commencer à rper !
_________________
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 10:00
Chouette, merci beaucoup, miss Delcours Je me permets juste de poser une petite question, puis je m'occupe de faire tout ce que tu m'as demandée : est-ce que le compte de Kilgharah est un compte PNJ contrôlé par le Staff, ou est-ce que c'est un membre qui le contrôle ? Car j'aurais souhaitée faire, si possible, un sujet en pv avec lui, genre retrouvailles du père et de sa fille, et donc je voulais savoir à qui je devais m'adresser ^^
FONDATRICE ♔ Jeune sorciére du futur
Sandrine Delcours
♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 10:05
Euh au départ c'est le compte fondateur et pnj mais je crois que je vais créer un compte PJ où les joueurs pourront l'utiliser quand ils ont besoin d'un personnage ^^
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 10:30
Ok, merci... donc, pour le moment, je ne peux pas rp avec lui ?
FONDATRICE ♔ Jeune sorciére du futur
Sandrine Delcours
♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 10:31
POur le moment non mais je vais bientôt créer le compte
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Ven 4 Nov - 10:34
Très bien. Merci ^^
Gauvain
♔ Parchemins : 24 ♔ Date d'inscription : 02/09/2011
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Dim 6 Nov - 22:53
Bienvenue ici... Une dragonne à pourchasser ! Gauvain est content Amuse toi bien ici !
JOUEUSE ♔ Derniére dragonne
Rexia
♔ Parchemins : 15 ♔ Date d'inscription : 01/11/2011 ♔ Localisation : Là où le vent guide mes ailes.
Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu... Mar 8 Nov - 2:42
Merci, futur casse-croûte ^^
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Sujet: Re: La dernière des cracheuses de feu...
La dernière des cracheuses de feu...
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