Découverte au milieu des livres [LIBRE]

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Découverte au milieu des livres [LIBRE] Vlor210

Je venais tout juste d'arriver à Camelot. J'ai cru que j'allais faire une attaque quand j'ai vu le roi Arthur. Enfin, là, il n'était pas encore roi mais pour moi, il l'était déjà ! Et le garçon qui lui servait de valet. Mon cœur a fait un gros bond presque hors de ma poitrine que j'ai croisé son regard. Un magnifique regard saphir comme je les adore ! Il faudra que je me renseigne pour connaître son nom. Je sais bien d'après les histoires de papa que les nobles ne se mélangeaient pas au gens du peuple mais lui, le grand brun au regard saphir, il me fait carrément craquer. En plus, il a un de ces sourires. Ah je bave rien que de penser à lui. Il doit être très gentil et sympa comme même vu sa tête. Le genre de garçon qui me plaisent : gentil, honnête, aimable, courageux ... comme mon père quoi !
Comme je n'avais pas trop de vêtements et d'affaires contrairement à ma protectrice et ses enfants, je m'étais vite installée. Je sortis alors, me baladant dans les couloirs jusqu'à ce que j'aperçois mon beau brun. Il avait l'air très occupé avec le roi mais plusieurs faits étranges m'interpellèrent : de un, je sentais comme un sentiment inconnu venant de lui et de deux, j'ai du avoir l'air d'une idiote avec la bouche ouverte quand le roi Arthur – argh le prince Arthur – appela son serviteur Merlin ! Est-ce que c'était LE Merlin ou un qui portait le même prénom ? Il va falloir que je surveille ça moi !

Arthur : - Vous cherchez quelque chose, Lady ...

- Sandrine ! Euh ... Oui la bibliothèque !

Si vous me cherchez, un conseil, commencez toujours par la bibliothèque ! C'est mon endroit préféré depuis que je sais lire et mon refuge aussi ! Combien de fois j'ai passé mes après-midis quand je venais chez pépère et marraine ? Beaucoup et je ne les compte même plus !

Arthur : - va la conduire pour éviter qu'elle ne se perde ! Tu me rejoindras sur le terrain !

Merci Thutur ! Je me mis à sourire bêtement à Merlin qui me le rendit également avant de me prier de le suivre ! J'avais les mains qui devenaient moites et mon cœur qui battait vite. Ah, ça y est ! J'en suis raide dingue amoureuse ! C'est certain ! J'essayais de lui parler mais ma timidité avait pris le dessus ! Fichue timidité ! A chaque fois qu'un garçon me plaît, j'arrive jamais à lui parler comme je veux ! C'est agaçant à la fin ! Enfin, on était arrivé à la bibliothèque ! Oh purée, elle était immense !

Merlin : - Vous êtes que ça va aller pour ne pas vous perdre !

- Non non ! T'inquiète pas ! J'ai un très bon sens de l'orientation !

Je lui souris en ne le quittant pas des yeux et vu le regard qu'il me lançait, j'avais l'impression que je lui plaisais peut-être. Sandrine, arrête de te faire des idées ! T'as toujours été maudite avec les garçons ... quoique j'ai comme même eu des petits-copains : deux pour une fille de vingt ans, c'est déjà pas mal !

- Euh tu devrais y aller sinon le roi euh le prince Arthur risque de s'inquiéter !

Merlin : - Il s'inquiéterait surtout pourquoi il n'a pas son épée ou sa lance ou encore autre chose !

Il partit et moi, j'entrais complètement dans la grande salle qui était splendide ! Un véritable paradis pour les livres ! Je commençais à me promener dans les rayons sous l'œil attentif du bibliothécaire et quand je fus dans une allée, un livre attira mon attention. Cela parlait des anges et de Dieu. Mouais, le blabla habituel. Dieu est à l'origine de la création et blabla ! Et les dinosaures, c'était quoi ?

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Mickhaël avait été victime d'un retour dans le passé si l'on puis dire, Il ne s'agissait pas de quelques heures dans la journée, ni de quelques jours, mais de quelques siècles! Il s'était alors retrouvé à l'époque du prince Arthur et du jeune Merlin. Quelle drôle d'histoire! S'étant fait passer pour un noble -et ses pouvoirs d'ange lui avait permis de créer des preuves pour convaincre tout le monde-, il avait intégré la garde du prince Leodagan de Carmélide. Et justement, celui-ci se rendait à Camelot, la célèbre cité, pour signer un traité de paix durable entre les deux royaume. Quelle ne fut donc pas l’enthousiaste du nouveau chevalier de s'y rendre et rencontrer les célébrités si convoitées par sa fille, Sandrine?

Après quelques jours de voyage, ils étaient finalement arrivés aux portes de la cité. Sir Mickhaël, comme on l’appelait désormais, s'était donc installé dans ses nouveaux appartements. Il avait put apercevoir rapidement le prince Arthur et son père, le roi Uther Pendragon.

Dans cette époque, Mickhaël était vêtu de la tenue minimum pour un chevalier. Une tenue de cuir pour amortir les coups, quelque chose d'assez léger pour bien voyager, pas comme les grosses armures qu'il réservait aux combats. Il avait désormais également une belle épée, bien aiguisée et prête à combattre à tout moment! Les lames, il connaissait bien. Après tout, en tant que patron des combattants, il savait parfaitement maitriser toutes sortes d'armes.

Ce jour-ci donc, quelques temps après son arrivée, il avait entendu parler de la bibliothèque du château et décida donc de s'y rendre. Car ce qu'aimait Mickhaël, hormis sa famille et le combat pour l'art du combat, c'était les récits. Certes, principalement des récits de combats, mais c'était déjà ça non? Il savait parfaitement lire, et cela ne semblerait sans doute pas trop anormal pour un noble chevalier à cette époque. Il s'y rendit donc ce jour-la, histoire de trouver de bons ouvrages qu'il pourrait dévorer. Mais au lieu d'y trouver cela, il tomba sur une personne qu'il connaissait que trop bien... Sa fille! Sandrine Delcours était ici, à Camelot. Et vu ses vêtements, elle ne s'était pas faite passer pour une simple servante! Heureux tout de même de la voir en forme, le chevalier ne put retenir un sourire. Cela dit, il n'était pas totalement sur de se trouver face à sa fille. Peut-être existait-il quelqu'un lui ressemblant autant dans le passé! Ca c'était déjà vu, pourquoi pas cette fois! Il ne fallait pas paraitre trop bizarre en la saluant trop familièrement non plus, histoire de ne pas éveiller les soupçons, et cela même s'il s'agissait en effet de sa fille. Une légère révérence, du à son statut de chevalier suffirait.

- Mademoiselle. Veillez m'excuser, mais vu la tête que vous faites devant cet ouvrage, je vous en conseillerais un autre. Peut-être l'un sur les exploits des chevaliers de Camelot?

L'ange esquissa un petit sourire. Ca l'amusait assez de conseiller sa fille, ou du moins quelqu'un lui ressemblant comme deux gouttes d'eau, sur un style qu'elle avait pour habitude de dévorer du matin au soir.

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J'étais tellement absorbée par ma lecture ( comme d'habituuuuuude !) que je ne fis même pas attention à la personne qui était à côté de moi. C'était tout moi ça ! Dés que j'avais le nez dans un livre ou que j'étais dans mon petit monde, plus rien n'existait autour de moi. Je suis comme ça et c'est la vie. Soudain, j'entendis une voix. Une voix bien trop familière pour moi.

Mickhaël : - Mademoiselle. Veillez m'excuser, mais vu la tête que vous faites devant cet ouvrage, je vous en conseillerais un autre. Peut-être l'un sur les exploits des chevaliers de Camelot?

J'eus un grand sourire. C'était l'un des thèmes que je pouvais dévorer du matin jusqu'au soir à la maison, d'autant plus que là, j'étais entourée des chevaliers de Camelot. Je levais enfin les yeux vers mon interlocuteur, toujours le sourire sur les lèvres. Même avec ses habits de chevaliers, je savais que trop bien que c'était mon père. Comment était-il arrivé dans le passé ? Moi-même je me le demandais encore mais avec la magie, rien n'arrivait par hasard. Je remarquais le petit sourire qu'il afficha sur son visage. Le même sourire ! J'étais très physionomiste et très observatrice. Il ne pouvait pas m'avoir.

- C'est justement ce que je lis tous les jours les livres sur les chevaliers de Camelot ! Encore plus quand c'est mon père qui les a écrit. Hein papa !

Je souriais encore plus, prenant quasiment celui que j'avais assez souvent quand j'étais petite. Un énorme sourire et on voyait à peine mes yeux. Ils devenaient tout petits. Maman disait parfois que j'avais le sourire de papa en plus d'être tout son portrait craché. Bon, c'est vrai que je lui ressemblais beaucoup niveau caractère mais j'avais les yeux de ma mère et contrairement à papa, je n'étais pas parfaite. Je le reconnais. Qu'est-ce que j'aurais parfois aimé que papa me gronde quelque fois mais que voulez-vous, je suis la petite fifille à son papounet !

- Mais le livre sur les anges, c'est vrai que c'est pas ma tasse de thé ! je me le répète mais c'est vraiment n'importe quoi !

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Mickhaël l'observa. Cette époque lui allait bien, elle affichait un sourire radieux! C'était, en cet instant, comme une petite fille normale dans une usine de barbie! Oui, car voyez-vous, Sandrine n'avait jamais été normale, Et quand bien même elle l'aurait voulut, son sang l'en aurait empêché. Peut-être le fait d'avoir pour père le patron des chevaliers lui avait-il donné le gout des combats? C'était ce qu'avait supposé Mickhaël durant toutes ces années et il en restait persuadé aujourd'hui encore.

- C'est justement ce que je lis tous les jours les livres sur les chevaliers de Camelot ! Encore plus quand c'est mon père qui les a écrit. Hein papa !

- Mieux vaudrait éviter ce terme ici. Je suis officiellement un chevalier du prince Leodagan de Carmélide. Quel est ton statut ici?

Il adorait voir sa fille sourire. Autrement dit, ici il était aux anges, si l'on puis dire... Elle avait toujours rêvée de se retrouver à cette époque, elle jouait sans cesse à cela étant adolescente. Alors que les autres filles de sa classe étaient allez en princesse aux carnavals et fêtes de leur école, elle avait opté pour une armure de chevalier, ou, quelques fois, un déguisement de magicien comme son idole, Merlin. Ayant lui même, de temps en temps, observé cette époque la avec ses frères Gabriel et Raphaël, il avait été amusé de la voir ainsi vêtue. Les gens du XXI siècles n'avaient aucune idée de la vie au Moyen-Âge. Certains s'en rapprochait, mais restait toujours assez loin.

- Mais le livre sur les anges, c'est vrai que c'est pas ma tasse de thé ! je me le répète mais c'est vraiment n'importe quoi !

- En effet, c'est remplis de fautes historiques. Les noms sont écorchés au fur et à mesure du temps.

Comme toujours lorsqu'il expliquait quelque chose, Mickhaël semblait parfaitement savoir de quoi il parlait. Il était un peu triste que sa propre fille ne croit pas en l'existence des anges, mais que voulez-vous!

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Papa m'observa, comme il avait l'habitude de faire. J'étais comme même contente de me retrouver au temps de Merlin et d'Arthur avec mon père. Je ne pense même pas que maman aurait été enchantée elle. Le moyen-âge n'était pas vraiment son truc. Non, elle, niveau livre, c'était plus les romans policiers. Chacun ses gouts !

Mickhaël : - Mieux vaudrait éviter ce terme ici. Je suis officiellement un chevalier du prince Leodagan de Carmélide. Quel est ton statut ici?

Je perdis un peu de mon sourire. Cela n'ira pas si je ne pouvais pas l'appeler « papa ». Ce serait comme un manque de respect. Hors de question pour moi de l'appeler autrement. C'était mon père et j'étais trop fière pour le montrer. De mes parents, c'est de lui dont je suis la plus proche. Et avec pépère aussi !

- Je suis la pupille de la reine Elizabeth Pendragon-Belhorn. J'ai pas précisé qui étaient mes parents ! Juste que mon père était un ami du roi Edward de Meenthreïgh !

Il fallait que je lui parle de ce qui s'était passé lors de ma rencontre avec la reine justement. Il s'était passé des choses vraiment bizarres et seul papa pouvait certainement éclairer ma lanterne. Il semblait toujours savoir pleins de choses quand il m'expliquait un truc. Une véritable encyclopédie vivante mon père ! Pire que moi !

- Mais dis papa ! Je pense à ça, il s'est passé quelque chose de vraiment bizarre quand j'ai rencontré la reine !

Je lui racontais donc ce qui s'était passé, en passant par le fait que j'avais été blessée et que ma blessure s'était mystérieusement cicatrice jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune trace. Ah oui, et aussi le fait que je maniais super bien l'épée alors que je n'avais jamais pris de cours. Puis, une idée me vint pour arranger notre situation. Je me remis alors à sourire, dévoilant toutes mes dents blanches, signe qu'une lumière venait de s'allumer dans mon cerveau.

- J'ai une idée ! Puisque j'ai pas dit le nom de mon père mais que je pensais que t'étais mort, on peut dire que t'es amnésique et que je t'ai retrouvé ! T'en dis quoi ? Comme ça, je peux toujours t'appeler « papa » !

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Mickhaël l'écouta. Ce qu'elle racontait était vraiment étrange, mais pas pour un archange. Cela dit, il ne s'était pas attendu à ce que ça arrive à Sandrine. Certes, en y réfléchissant certaines choses pouvaient être facile expliqué par son sang de semi-ange, mais tout de même! Certaines choses n'avaient peut-être aucun rapport... Quoique, Mickhaël n'avait pas développé les mêmes aptitudes que ses frères mais le tout était inscrit dans ses gènes tout de même.

Comment lui dire que tout cela n'était pas si étrange que cela? "Ecoute Sandrine, enfaite tu peux faire ça parce que je suis un ange". Non sérieusement, elle n'y croirais jamais, voyant la une bonne excuse pour lui faire croire aux anges et à Dieu. C'était une situation assez.... étrange, vraiment!

- Il vaudrait mieux que tu garde tout ces événements pour toi. L'usage de magie n'est pas trop apprécié ici. Dis moi, tu as ressentit une douleur dans le dos en te régénérant? Comme si des ailes te poussaient...

Si c'était le cas, ils étaient plutôt mal barré pour la discrétion. Cela avait prit des siècles à Mickhaël pour parvenir à les cacher, qu'en serrait-il pour une semi-ange ayant toujours vécut sur Terre? Non, elle n'y parviendrait pas, et le poids des ailes pourraient être dangereux pour elle. N'est pas ange qui le souhaite!

- J'ai une idée ! Puisque j'ai pas dit le nom de mon père mais que je pensais que t'étais mort, on peut dire que t'es amnésique et que je t'ai retrouvé ! T'en dis quoi ? Comme ça, je peux toujours t'appeler « papa » !

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je ne leur ai pas parlé d'Edward de Meenthreïgh. De plus, ils pourraient aller vérifier auprès de lui si cela est vrai ou pas. Mieux vaut s'en tenir à ce que l'on a déjà dit.

Ils devraient faire attention, et Sandrine d'avantage avec son réflexe de dire "papa" à tout bout de champs.

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Papa me dit qu'il valait mieux garder tout ceci à cause de la stupide loi du roi Uther contre la magie. J'en avais un peu entendu parler en chemin par la reine mais j'avais réussi à les convaincre de ma bonne volonté. Mais pourquoi il me demandait si j'avais mal au dos ? J'ai jamais eu mal au dos à par le matin quand je dors trop longtemps sur le dos mais sinon, non ! Je le regardais alors d'un air soupçonneux. Il me cachait quelque chose. J'en étais certaine. Et puis, c'est quoi cette histoire d'ailes ? Il me prend pour un ange ou quoi ? ... Un ange ! Quand je parle que je ne crois pas en Dieu, il prend tout le temps un air triste. C'est comme même pas Saint Michel ? Affaire à surveiller !

Mickhaël :- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je ne leur ai pas parlé d'Edward de Meenthreïgh. De plus, ils pourraient aller vérifier auprès de lui si cela est vrai ou pas. Mieux vaut s'en tenir à ce que l'on a déjà dit.

- Dommage ! Elle avait l'air pourtant bien mon idée et puis, au départ, c'était l'idée de la reine pour expliquer pourquoi j'étais sa pupille ! Et puis, le coup du père amnésique, ça pourrait comme même marcher ! Je peux m'arranger avec la reine ! Elle sait pour mon côté « Myrddinienne » !

Valait mieux que je n'emploie pas le nom « Merlin » puisque la magie était interdite et si je disais que Merlin avait des pouvoirs, il risquait d'avoir des ennuis. Et voilà ! Je repensais à lui ! Je n'arrivais pas à le sortir de mon esprit. Je sens qu'il va hanter mes nuits lui ! Oh oui ! Mais revenons à nos moutons ! Je pris mon air de petite fille avec la voix en plus.

- S'il te plaît mon petit papounet ? T'appeler autrement sera un véritable cauchemare pour moi ! J'y peux rien si je ne peux pas m'empêcher de t'appeler « papa » ! Je t'appelle ainsi depuis que je sais parler ! Et puis, c'est quoi cette histoire d'aile ? Hein !

Parfois, il craquait au bout de plusieurs minutes mais parfois, quand c'était non, c'était non ! Alors, j'allais voir maman mais là, j'avais pas maman pour m'aider. Mais il était hors de question que je l'appelle autrement que « papa ». Je sais, j'étais têtue et quand j'ai une idée, on sait pas me faire changer d'avis et je finirais bien par gagner ! Et ça, il le savait bien !

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Il savait qu'elle n'en resterait pas la... Elle le suppliait déjà de le laisser l'appeler papa. Il lui avait déjà cédé pour plus que ça, mais la il ne devrait pas, il ne fallait pas risquer de se faire démasquer!

- J'ai dis non Sandrine, je ne reviendrais pas la dessus! Oh tu as beau faire tes yeux de chien battu ça ne marchera pas cette fois.

Le "cette fois" indiquait tout de leur relation. Elle avait déjà usé de ces yeux la pour diverses choses. Vous penseriez qu'il s'y est habitué? Rien du tout! Il lui cédait toujours autant! Mais la, a croire que cette époque réveillait son coté combattif, il refusait catégoriquement!

Elle lui demanda également ce qu'était cette histoire d'ailes, Devait-il le lui dire? Il n'avait jamais vraiment pensé à le faire, et cela même s'il lui avait écrit une lettre la dessus il y a des années, lettre qu'il avait dut perdre depuis le temps! Devait-il tout lui révéler aujourd'hui ou attendre encore un peu? Il ne savait trop quoi en penser.

- Très bien. Cette histoire d'aile est liée au livre que tu tiens entre tes mains, celui sur les anges. Vois-tu, tout comme Dieu, ils existent. Je trouve ça d'ailleurs étonnant que pour une adepte des chevaliers de la table ronde et de la quête du graal, le calice dans laquelle est tout de même recueillit le sang du Christ, tu ne crois pas en Dieu. Bon voila, je suis un ange. J'ai des ailes dans le dos et j'ai fréquenté les cieux avant de t'avoir. Oh! Et c'est moi qui ais terrassé Lucifer, mais on ne le déteste pas du tout, c'est un frère comme les autres, juste un peu plus rebelle que la moyenne.

Il annonça tout cela avec un petit sourire amusé en coin, Au plus il révélait la vérité en un coup, au plus elle semblerait fausse il le savait. Il revenait à Sandrine de croire tout cela ou pas, mais il avait tout dit avec une légerté déconcertante pour une personne normale.

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Je refis une grimace quand il confirma que c'était toujours non. J'avais pas dit mon dernier mot. Même si mes yeux de chien battu ne marchaient pas pour l'instant, je n'en resterais pas là. Je battis donc en retraite ... pour l'instant mais je reviendrai à la charge plus tard. Je fais tout le temps comme ça. Mais ce qui vint après me fit ouvrir les yeux d'étonnement.

Mickhaël :- Très bien. Cette histoire d'aile est liée au livre que tu tiens entre tes mains, celui sur les anges. Vois-tu, tout comme Dieu, ils existent. Je trouve ça d'ailleurs étonnant que pour une adepte des chevaliers de la table ronde et de la quête du graal, le calice dans laquelle est tout de même recueillit le sang du Christ, tu ne crois pas en Dieu. Bon voila, je suis un ange. J'ai des ailes dans le dos et j'ai fréquenté les cieux avant de t'avoir. Oh! Et c'est moi qui ais terrassé Lucifer, mais on ne le déteste pas du tout, c'est un frère comme les autres, juste un peu plus rebelle que la moyenne.

Mon père, un ange ! Hein ? Quoi ? C'était Saint Michel ? J'étais ... sous le choc. Pourquoi il ne m'en avait jamais parlé ? Je lui disais toujours tout, enfin presque tout ! J'ai comme même droit à mon petit jardin secret en plus des magouilles que je fais parfois dans le dos de mes parents et de mes grands-parents. J'ai beau être la fille d'un ange, je n'en suis pas un ! Mais je ne suis pas non plus un démon ! Et puis, papa avait balancé tout ça avec sa légèreté habituelle. Cela aurait été déconcertant pour quelqu'un de normal mais j'ai jamais été normale et je comprend mieux maintenant. Purée, mon père a plusieurs millénaires ! Wow !

- Pourquoi tu me l'as jamais dit papa ? Alors ça veut dire que « Dieu qui voit tout » C'est mon grand-père et Jésus mon oncle ? Je savais que j'étais pas normale mais je ne savais pas à quel point ! Cela en fait des secrets de famille ! Dis papa, je peux voir tes ailes ?

Je lui fis un grand sourire dont j'avais le secret mais vu que là, il était décidé à dire non, c'était peut-être pas sur ! Jusqu'ici, je n'avais rien su sur la famille de mon père et là, j'apprenais qu'en fait, je les connaissais déjà mais à travers les livres et la bible. Et je n'avais cru en mon grand-père. Ben si je crois en la magie, peut-être que je peux commencer à croire en grand-père Dieu.

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Et mince, elle l'avait cru... Pourtant, dit aussi simplement, ça aurait put passer pour un mensonge histoire de se moquer d'elle... Sandrine l'étonnera toujours. Mais au moins, elle ne le bassinait plus avec cet histoire de l'appeler papa. Un mal pour un bien? Sans doute.

- Pourquoi tu me l'as jamais dit papa ? Alors ça veut dire que « Dieu qui voit tout » C'est mon grand-père et Jésus mon oncle ? Je savais que j'étais pas normale mais je ne savais pas à quel point ! Cela en fait des secrets de famille ! Dis papa, je peux voir tes ailes ?

Submergé directement pas toute ces questions, Mickhaël ne put retenir un petit sourire en coin. La soif de connaissance de Sandrine était toujours intacte, c'était sur! Il devrait lui en révéler d'avantage, c'était évident. Mais pas tout tout de suite! Cela pourrait la rendre folle... Agissons par ordre. Il jeta d'abord un coup d'oeil autour de lui, s'assurant une fois de plus qu'il n'y avait personne dans les parages. C'est bon!

- Tu sais, la famille pour nous n'a pas la même connotation que pour les humains. Nous ne sommes véritablement attaché qu'à nos frères direct et notre père, Dieu.

Les frères direct dans son cas comportait Gabriel, Raphaël et Lucifer, et personne d'autre! Bien entendu, tout cela était bien plus complexe, mais il n'avait pas particulièrement envie de tout lui révéler aujourd'hui, ni même dans les jours à venir. Il faudrait qu'elle découvre tout cela par elle même également.

- Jesus n'est pas le fils de Dieu mais de Gabriel, c'est une erreur couramment faite chez les humains. Et non, tu ne verras pas mes ailes pour la simple et bonne raison qu'elles me font affreusement mal lorsque je les sort, et puis ici il n'y a pas la place suffisante.

Coincé entre deux rayonnage de la bibliothèque, il y avait vraiment très peu de place pour des ailes d'ange. Et puis, ce n'était pas du tout discret comme opération! Sans oublier que si quelqu'un débarquait ici, à ce moment, il n'en croirait pas ses yeux et pourrait devenir complètement fou aux regards des autres.

♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011

Il avait l'air déçu que je le crois. Ben, c'est mon père, il ne m'a jamais menti alors pourquoi le ferait-il aujourd'hui ? Il m'expliqua que là-haut, ils n'ont pas la même connotation que les humains ont pour la famille.

Mickhaël : - Nous ne sommes véritablement attaché qu'à nos frères direct et notre père, Dieu.

- Tu veux juste dire tonton Gabriel, tonton Ralphaël, tonton Lucifer et grand-père !

Ben oui, je les appelais déjà tonton et grand-père ! Je suis très famille moi. T'es parenté à papa ou maman ! Ben t'es d'office de la famille ! Je dois vraiment être un mélange explosif moi ! Fille d'une humaine et d'un archange ! Bonjour les dégâts que je pourrais faire ! Mais j'ai comme même été bien élevée ! Je sais être polie et respectueuse, même quand une personne m'emmerde !

Mickhaël : - Jesus n'est pas le fils de Dieu mais de Gabriel, c'est une erreur couramment faite chez les humains. Et non, tu ne verras pas mes ailes pour la simple et bonne raison qu'elles me font affreusement mal lorsque je les sort, et puis ici il n'y a pas la place suffisante.

- Ouais, c'est vrai ! T'as raison ! Elles doivent être super grandes ! Et donc, jésouse, c'est mon cousin ! Quelle famille ! Ma famille est la plus célèbre du monde ! C'est cool ! Saint Paul, Saint jean et les autres, ils ont mal foutu leur boulot ! C'était pas des si bons écrivains à l'époque !

Je ris un peu tout en parlant. Un peu d'humour n'a jamais tué personne et puis, faut relativiser comme même. Je plaignis un peu papa pour ses ailes. J'étais plutôt contente de ne pas en avoir. Je revois une scène de « X-men 3 » avec le gamin dont les ailes lui poussaient dans le dos. Berk ! J'avais encore pleins de questions à poser à mon père mais je ne pense pas qu'il y répondrait à toutes ! Parfois, il me dit de trouver par moi-même mais c'est pas tout le temps facile, surtout quand je suis super lente à comprendre quelque fois.

- Et donc, t'es Saint Michel ! Eh ben je sais où on va aller aux prochaines vacances de Juillet ! En Bretagne ! On visitera ton mont !

J'aimais bien le taquiner un peu mais pas méchamment hein ! C'était mon père ! Un peu de respect ! Et si on l'insulte, je me fâchais tout de suite mais heureusement, personne ne l'a fait et encore moins à l'école. Sauf que j'ai eu des camarades de classe qui le trouvaient un peu jeune pour être mon père ! Remarque, moi aussi je ne faisais pas mon âge ! On me donnait souvent deux ou trois ans de moins. Parfois encore bien moins ! Cela devait être une question de gêne !

- Et en même temps, j'irai faire un tour à Brocéliande pour voir si Merlin y est toujours ou pas ! Monh, il est trop mignon quand il avait mon âge !

Et voilà, j'étais repartie dans ma phase « papa faut que je te raconte ça »!

♔ Parchemins : 126 ♔ Date d'inscription : 04/08/2011

Mickhaël l'écouta. Une vraie pipelette cette Sandrine! Elle ne pouvait vraiment pas s'en empêcher et cela se voyait. Son père lui fit signe de baisser le ton, on ne sait jamais après tout si quelqu'un déboule. Oui, il était du genre très prudent, contrairement à son fille apparemment! Bien qu'elle pouvait faire preuve de grande sagesse par instant.

- Ce ne sont pas eut les fautifs. Ils ne faisaient que recevoir l'histoire par message, dans des rêves généralement. Personne ne se souvient parfaitement de ses rêves.

Et voila qu'elle partait dans ses délires de vouloir visiter le Mont St Michel. Mickhaël n'était pas du tout friand de ce genre de chose. La religion n'avait pas été inventée pour être vue et montrée à tous, ce n'était pas quelque chose de matériel mais une façon de voir les choses.

- Sais-tu pourquoi je suis connu dans le monde humain? Pour avoir envoyé mon propre frère en enfer. Je n'aime pas trop ce souvenir. De tous mes actes, c'est le seul dont ils se souviennent...

Hors il en avait fait bien plus. De nombreuses guerres avaient trouvé fin grace à lui, il avait accordé son aide à l'un des deux camps, celui qui lui semblait le plus juste. Quelques visions par-ci par-la et c'était fait! Il avait dut le faire trop souvent, les hommes ne retenaient rien de cette leçon-la.

- Et en même temps, j'irai faire un tour à Brocéliande pour voir si Merlin y est toujours ou pas ! Monh, il est trop mignon quand il avait mon âge !

Evidemment, Merlin! Cela faisait longtemps qu'elle n'en avait plus parlé...

- Fais bien attention, les règles ne sont pas les mêmes à cette époque. Un valet ne peut pas aller avec la pupille d'une reine, ne te fais pas prendre sinon c'est lui qu'ils puniront.

♔ Parchemins : 239 ♔ Date d'inscription : 01/08/2011

Oui, je sais en voyant la tête de papa. Mais quelle piplette, c'est pas possible ! Elle parle encore plus que sa mère ! Même pire que sa mère ! D'ailleurs, tout le monde se demandait comment se faisait-il que j'étais aussi bavarde avec mes proches qu'à l'école car, c'est vrai, j'étais pas très bavarde en cours. Attentive, oui mais j'aimais pas parler pendant le cours. Papa me fit signe de baisser le ton. Ah oui, c'est vrai ! Il ne fallait absolument pas que l'on nous entende.

Mickhaël :- Ce ne sont pas eut les fautifs. Ils ne faisaient que recevoir l'histoire par message, dans des rêves généralement. Personne ne se souvient parfaitement de ses rêves.

- Oui, je confirme ! Je me rappelle même plus du rêve que j'ai fait ce matin ! Je me souviens juste qu'il y avait toi et maman mais le reste, impossible de m'en rappeler !

Papa m'informa qu'il n'aima pas le souvenir que les humains avaient gardé de lui : le vainqueur de Lucifer ! C'est vrai que si j'avais du me battre contre un membre de ma famille et qu'on m'applaudit pour ça, je l'aurai pris mal. Finalement, il devait être comme même bien tonton Lucy ! Au regard que mon père me lança quand je parlais de Merlin, il devait surement se dire « tiens, ça faisant longtemps qu'on n'avait plus entendu parlé de lui »! Ben oui ! Depuis que je suis petite, je ne parle que de lui matin et soir ! J'ai du en casser des oreilles à mes parents avec « merlin par-ci », « merlin par-là » ! Même une fois, Fred m'avait dit de la fermer avec mon Merlin car je le saoulais avec mon Merlin !

Mickhaël :- Fais bien attention, les règles ne sont pas les mêmes à cette époque. Un valet ne peut pas aller avec la pupille d'une reine, ne te fais pas prendre sinon c'est lui qu'ils puniront.

- S'ils essaient de le punir alors que c'est moi qui a commencé la première, ils vont m'entendre ! Mais ne t'en fais pas, je suis très maligne pour ne pas me faire !

Et je savais de quoi je parlais ! Je me suis jamais faite prendre en plein milieu de la nuit par mes parents alors que je lis un livre, voir deux livres parfois. Chez mes grands-parents, c'est pareil ! Et puis, même pépère il ne m'a jamais trop grondée ! Quand maman me privait de magasine et que je voulais en acheter un discrètement, c'était « Pépère, il me faut aller acheter un magasine ! » quand il venait me chercher à l'école. Même avec Ryan, on avait fait des trucs alors que mes parents étaient là et on ne s'était pas fait prendre. Je n'entrerai pas dans les détails mais je crois que vous n'avez pas besoin d'un dessin. Si ?

- Eh dis, un jour, faudra me présenter les trois tontons hein !

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